Etape 3 : Fiambala – Fiambala

ALLER A TATON
Après une nuit mouvementée, loin d’être bercées par le bruit du vent, les Roses ont pris ce matin le départ de la 3ème étape.
Au programme : les désormais célèbres dunes de Fiambala, rendues mythiques par le Dakar : Las Dunas el Taton. Les premiers kilomètres n’auguraient rien de bon. Une tempête, cette fois encore digne de la région, donnait au décor un petit air apocalyptique.
Heureusement dissipée aussi rapidement qu’elle était apparue, la tempête a laissé place à un ciel que l’on ne pouvait soupçonner d’aussi bleu ! C’est à cet instant, au détour d’un vignoble, que les dunes ont choisi de faire leur apparition. Blanches, vierges, prêtes à recevoir les Roses et à leur livrer les plus belles sensations.
C’est parti. Le premier kilomètre est très mou, loin d’être porteur. Mais les Roses, échauffées la veille à la conduite dans le sable, s’en sortent bien. Concentrées, adaptant leur vitesse, des équipages se démarquent. Le calme et une conduite souple mêlés à juste ce qu’il faut de gaz, telle était la technique à adopter. Ne pas s’arrêter, épouser les courbes, sentir cette sensation de glisse et atteindre le 1er CP sans tours de roues superflus, là résidait le challenge.
Les moins chanceuses auront trouvé de l’aide auprès d’autres équipages n’hésitant pas à stopper leur véhicule dans un élan de solidarité. Un choix louable.
Sortie des dunes, une satisfaction non dissimulée se lit sur les visages des participantes. Elles l’ont fait !
Pas le temps de souffler, la spéciale n’a pas dit son dernier mot. Place maintenant au rio : Plusieurs dizaines de kilomètres à parcourir dans le lit de la rivière asséchée. Le sol : une alternance de boue craquelée et de fesh fesh, ce sable mou aussi fin que de la poussière créant une fumée dense à l’arrière des véhicules. Pas évident de se repérer dans ce nuage. Après les dunes, véritable régal pour les pilotes, place à la navigation. S’il fallait couper, c’était ici, elles le savaient. Le principe de l’épreuve est parfaitement intégré, chaque mètre compte, il ne faut louper aucune occasion. L’équipage 29 en est le parfait exemple : parti en 2nde position le matin, Martine et Malou ont passé le CP arrivée de Palo Blanco en 48ème position. Le temps, elles l’ont pris, et les coupes elles les ont réussies. Résultat : 1ères au classement général.
Pour la 4ème étape, les Roses quitteront la Puna, direction Antofagasta. Cette spéciale renversera-t-elle le classement et creusera-t-elle les écarts ?