Etape #4 : Susques – San Antonio de Los Cobres : Aux confins du réel

Les infos à retenir :
326,6 km dont 302,9 km de spéciales
Temps estimé : entre 7 heures et 10 heures
Départ à partir de : 08h30
« Aux confins du réel », tel est le titre qui avait été donné à cette 4ème étape par l’équipe chargée des reconnaissances de terrain du Trophée Roses des Andes. Vues spectaculaires, gros plein de salars et portions de pilotage assez extrême ont encore poussé les participantes dans leurs limites. Piquées par l’esprit de compétition elles ont encore démontré à quel point elles étaient bel et bien rentrées dans le jeu…
Moins éprouvante qu’hier en termes de timing, la journée a été marquée par une bonne cadence des participantes qui ont pu se faire plaisir sur des pistes parfois très roulantes et devant des paysages qui les surprennent un peu plus chaque jour. D’emblée, l’attaque un col à 4200 mètres a donné le ton : quatre ascensions supplémentaires au-delà des 4000 mètres d’altitude ont ponctué leur évolution. Ces « montagnes russes », ou plutôt argentines ont offert des visions plongeantes sur les salars, avec sommets enneigés en fond de décor et troupeaux de lamas très présents sur ces hauts plateaux faisant de parfaits figurants ! Que dire de l’immense ligne droite entre les salines à partir de la case 29.6 du road book qui était vraiment grisante et des roches rouges polies par le temps posées sur un très vaste plateau aride que les véhicules ont traversées au PK86. Mais toutes ces merveilles n’ont pas fait oublier le classement aux concurrentes qui se révèlent très pugnaces cette année.
Chacune à son poste
Malgré tous ces paysages fulgurants de beauté, pilotes et copilotes ont assuré dans leurs missions respectives. Plongées dans leurs précieux guides de papier, souvent colorés et annotés depuis la veille au soir, le navigatrices ont eu fort à faire, bien décidées à grappiller de la distance.
Toutes les pilotes ont vécu un grand moment lors de la bifurcation de la case 18 du road book annoncée au briefing. Pour contourner un rio trop gorgé d’eau, elles ont du s’attaquer à une portion de conduite en trial assez extrême, balisée le matin même par l’Orga. Mais les phases de grande concentration ont parfois laissé place à des très longues lignes droites, sur lesquelles elles se sont éclatées.
Après trois jours d’épreuves, les équipages cumulent maîtrise du road-book et des stratégies de coupe, bonnes aptitudes de pilotages, compétences mécaniques basiques mais bien utiles et grande résistance physique et mentale. Elles l’ont démontré sur cette étape qui les ramenait à San Antonio de los Cobres, sur 326,6 kilomètres truffés d’obstacles divers.